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les ischio jambiers définition et prévention des blessures avec un coach sportif

Ischio-jambiers : Renforcement et prévention des blessures

L'essentiel à retenir : Vos ischio-jambiers, trio musculaire clé, assurent flexion du genou, extension de hanche et stabilité du genou. Un déséquilibre (quadriceps/ischios <60%) multiplie les risques de claquage. Le Nordic Curl, éprouvé par des études, réduit de 51% les blessures. Renforcez-les excentriquement (RDL, GHR) pour performances boostées et genoux protégés.

Vous avez déjà ressenti une douleur aiguë à l’arrière de la cuisse, comme un coup de poignard, en sprintant ou en soulevant une charge ? L’ischio jambier, ce groupe musculaire souvent sous-estimé, peut vite devenir votre pire cauchemar si on néglige son rôle clé dans la stabilité et la puissance. Dans ce guide, on démonte tout : son anatomie mystérieuse, les exercices incontournables pour le renforcer, et surtout, comment éviter les blessures qui ralentissent même les sportifs les plus aguerris. À la clé ? Des cuisses solides, des performances boostées, et des douleurs lointaines comme un mauvais souvenir – promis, je vous dévoile les clés sans détour.

  1. Anatomie des ischio-jambiers : Qui se cache derrière cette douleur tenace ?
  2. Anatomie des ischio-jambiers : qui sont-ils et où se situent-ils exactement ?
  3. À quoi servent vraiment vos ischio-jambiers ? (bien plus qu’on ne le pense)
  4. Douleur à l'ischio-jambier : pourquoi ça fait mal et comment faire la différence ?
  5. Les meilleurs exercices pour des ischio-jambiers en béton
  6. Comment guérir une blessure à l'ischio-jambier et éviter la récidive ?
  7. La prévention : votre meilleure assurance contre les blessures
  8. Ce qu’il faut retenir pour des ischio-jambiers solides et sans douleur

Anatomie des ischio-jambiers : Qui se cache derrière cette douleur tenace ?

La douleur aiguë en plein sprint, cette raideur après un entraînement intense… Vous avez sûrement croisé le chemin de vos ischio-jambiers. Mais savez-vous vraiment qui ils sont ?

Derrière ce nom complexe se cachent trois muscles essentiels : le biceps fémoral (avec ses deux chefs), le semi-tendineux et le semi-membraneux. Ils s’étirent de la tubérosité ischiatique du bassin jusqu’au tibia et à la fibula. Leur rôle ? Flexion du genou, extension de la hanche, stabilisation du genou… En clair, ils sont vos alliés dans tous les mouvements explosifs.

Pourtant, leur structure bi-articulaire (hanche et genou) les rend vulnérables. À la moindre contraction brutale, comme un sprint mal préparé, vous risquez de déchirer ces fibres musculaires. Et là, c’est le drame : douleur vive, ecchymoses, voire impossibilité de continuer l’effort. Mais pas de panique ! Comprendre leur fonctionnement, c’est déjà se prémunir contre les récidives.

Alors, prêt à explorer les secrets de ce groupe musculaire stratégique ?

Anatomie des ischio-jambiers : qui sont-ils et où se situent-ils exactement ?

Les ischio-jambiers ne sont pas un seul muscle, mais un groupe de trois muscles situés sur la face postérieure de la cuisse. Ils jouent un rôle crucial dans la flexion du genou et l’extension de la hanche, tout en stabilisant ces articulations. Leur position stratégique en fait un pilier de la mobilité du bas du corps.

Communément, ces muscles s’étendent du bassin (plus précisément la tubérosité ischiatique, l’os sur lequel on s’assoit) jusqu’en dessous du genou, sur le tibia et la fibula. Cette longue course leur permet d’agir à la fois sur la hanche et le genou. Voici leurs identités précises :

  • Biceps fémoral : Le muscle le plus externe. Il possède deux chefs : le long chef (origine sur la tubérosité ischiatique) et le court chef (origine sur la ligne âpre du fémur). Il s’insère sur la tête de la fibula et le condyle latéral du tibia. Son rôle inclut la flexion du genou et la rotation externe de la jambe.
  • Semi-tendineux : L’un des deux muscles internes, identifiable par son tendon long et sa position médiale. Il part de la tubérosité ischiatique pour se fixer sur la face médiale du tibia (patte d’oie). Il aide à la flexion du genou et à la rotation interne de la jambe.
  • Semi-membraneux : Le plus profond des muscles internes, sous le semi-tendineux. Il s’attache à la tubérosité ischiatique et se termine sur le condyle médial du tibia. Il stabilise le genou et participe à la rotation interne.

Imaginez-les comme des cordes musculaires entrelacées : le biceps fémoral est « l’extérieur », tandis que le semi-tendineux et le semi-membraneux forment « l’intérieur ». Leur organisation anatomique explique pourquoi une douleur à l’arrière de la cuisse peut irradier vers le genou ou la fesse. Chaque mouvement, qu’il s’agisse de courir, monter des escaliers ou simplement se pencher, sollicite ces muscles en harmonie avec le quadriceps, leur antagoniste.

À quoi servent vraiment vos ischio-jambiers ? (bien plus qu’on ne le pense)

La flexion du genou et l'extension de la hanche : les rôles stars

Les ischio-jambiers ne servent pas qu’à décorer l’arrière des cuisses. Composés du biceps fémoral, semi-tendineux et semi-membraneux, ces muscles permettent la flexion du genou. À chaque foulée de course, ils ramènent le talon vers la fesse. Marcher serait impossible sans eux.

Ils assurent aussi l’extension de la hanche : sprint, saut, escaliers… Le biceps fémoral, avec ses deux chefs, participe activement à ces mouvements. Un déséquilibre avec les quadriceps peut causer des douleurs ou un genou instable. L’équilibre entre muscles antagonistes est crucial (ischio-jambiers = 60-70% de la force des quadriceps).

Le stabilisateur caché de votre genou

Ces muscles protègent les ligaments croisés (notamment le LCA) en agissant comme antagonistes des quadriceps. Sans eux, chaque virage serré ou atterrissage après un saut risquerait une déchirure. En course, leur action prévient la translation antérieure du tibia, préservant la stabilité.

Un déséquilibre explique des problèmes comme un genou qui craque. Respecter le ratio force ischio-jambiers/quadriceps est impératif. Par exemple, un déséquilibre peut amener à un genou instable, augmentant le risque de blessures ligamentaires.

Le freinage et la rotation : des fonctions essentielles pour les sportifs

Ils freinent la jambe après l’impulsion en course. C’est lors de cette phase excentrique que 80% des claquages surviennent. Le Nordic Curl (réduit de 51% les blessures selon les études) est un rempart efficace. Cet exercice sollicite les ischio-jambiers en allongement contrôlé, renforçant leur résistance aux micro-déchirures.

Ils gèrent aussi la rotation du tibia : externe pour le biceps fémoral, interne pour les deux autres. Ces ajustements subtils sont déterminants en sport pour les changements de direction fréquents. En football ou tennis, où la direction change en moyenne 10 fois par minute, ces muscles stabilisent la jambe lors des appuis rapides.

image d'un ischio jambier

Douleur à l'ischio-jambier : pourquoi ça fait mal et comment faire la différence ?

Vous avez mal à l'arrière de la cuisse sans savoir si c'est une simple contracture ou une blessure plus sérieuse ? Pas de panique : les causes sont nombreuses, mais comprendre leur nature vous évite de perdre du temps. Le claquage et la tendinite sont deux pathologies très différentes, avec des causes, des symptômes et des traitements propres. Voyons comment les différencier pour agir efficacement.

Les blessures musculaires : claquage, élongation et contracture

Lacontracture se résume à une raideur musculaire douloureuse, sans déchirure. Elle survient après un effort intense, une déshydratation ou un échauffement insuffisant. La douleur reste diffuse, sans incapacité majeure.

L'élongation (Grade I) implique un étirement excessif des fibres musculaires sans rupture. La douleur est aiguë, mais la marche reste possible. Elle guérit en quelques jours avec du repos et des étirements doux.

Leclaquage (Grade II-III) est une déchirure partielle ou complète. Douleur vive et soudaine ("coup de poignard"), impossibilité de continuer l'effort, ecchymoses : c'est la signature d'une lésion grave. La reprise peut prendre plusieurs mois, surtout en cas de rupture totale nécessitant une intervention chirurgicale.

Quand le tendon s'enflamme : la tendinite (ou tendinopathie)

Latendinite est une inflammation du tendon, souvent liée à une surcharge répétée (course longue distance, activité professionnelle). Contrairement au claquage, la douleur apparaîtprogressivement, sans traumatisme aigu. Elle se concentrehaut sur la cuisse, sous la fesse ou derrière le genou, et s'aggrave en position assise prolongée.

Les mouvements répétitifs ou le manque de récupération sont les principaux responsables. Le repos, les étirements et les exercices excentriques (comme les Nordic Curls) figurent parmi les traitements. La guérison prend plusieurs semaines, surtout si la tendinite est mal prise en charge.

 

Musculaire ou tendineux ? le tableau pour y voir clair

Pour éviter les erreurs de diagnostic, voici un comparatif clair des deux pathologies. Ce tableau ne remplace pas un avis médical, mais il vous aide à identifier les signaux d'alerte.

Critère Blessure Musculaire (Claquage) Blessure Tendineuse (Tendinopathie)
Apparition de la douleur Soudaine, brutale ("pop") Progressive, insidieuse
Type de douleur Vive, aiguë, "coup de poignard" Sourde, lancinante, "brûlure"
Localisation Souvent au milieu du muscle (corps musculaire) Très haut (sous la fesse) ou très bas (derrière le genou)
Facteur déclenchant Mouvement explosif (sprint, saut) Mouvements répétitifs, position assise prolongée
Présence d'hématome Fréquente, visible après quelques jours Très rare ou absente

Si la douleur persiste ou s'aggrave, consultez un professionnel de santé. Entreprendre un programme de renforcement excentrique (comme les Nordic Curls) en prévention réduit de 51 % les risques de récidive.

Les meilleurs exercices pour des ischio-jambiers en béton

Le roi des exercices : le soulevé de terre jambes tendues (RDL)

Le soulevé de terre jambes tendues (RDL) cible les trois ischio-jambiers : biceps fémoral (long chef attaché au bassin, court chef au fémur), semi-tendineux (tendon long stabilisant le genou), et semi-membraneux (profond, soutenant l’articulation tibiale). Ce mouvement combine flexion du genou et extension de la hanche, reproduisant des gestes sportifs comme la course ou le saut.

Pour une technique optimale :

  • Maintenez le dos parallèle au sol pour éviter les tensions lombaires. Une cambrure excessive est une erreur fréquente.
  • Fléchissez légèrement les genoux, jambe presque tendue, pour solliciter les ischio-jambiers en étirement.
  • Activez les fessiers en remontant, comme si vous repoussiez le sol avec vos talons.

La charnière de hanche est la base. Respirez en descendant, expirez en montant pour stabiliser le tronc.

 

L’arme secrète anti-blessure : le nordic hamstring curl

Le nordic curl réduit les claquages de 51 %, selon une méta-analyse de 2017. Il renforce les ischio-jambiers en phase excentrique (muscle qui s’allonge sous charge), un moment critique pour les blessures. Par exemple, lors d’un sprint, ces muscles freinent la jambe avant impact.

Pour débuter :

  • Utilisez un élastique autour d’un support fixe pour soulager la descente.
  • Limitez l’amplitude à 45°, puis progressez vers une descente complète.
  • Contractez les abdominaux pour éviter de basculer trop en avant.

Ce travail excentrique augmente la tolérance aux chocs, essentiel pour les sports à changements de direction (football, tennis). Deux séries de 4-6 répétitions par semaine suffisent pour un effet préventif.

 

Pour débuter ou pour isoler : le leg curl

Le leg curl (couché, assis, debout) est l’allié des novices. La machine guide le mouvement, ciblant précisément les ischio-jambiers sans surcharger le dos. Idéal pour corriger un déséquilibre avec les quadriceps (ratio de force idéal : 60-70 %).

Variations complémentaires :

  • Good Mornings : Barre sur les trapèzes, pliez lentement les hanches vers l’avant. Renforce l’extension de hanche tout en étirant les ischio-jambiers.
  • Glute-Ham Raise (GHR) : En banc spécifique, combine flexion de genou et poussée fessière. Exige une bonne force de tronc.
  • Fentes arrière : Posez une jambe sur une chaise, descendez en contrôlant. Travaille l’équilibre et la stabilité de la cuisse.

Pour les débutants, associez des étirements dynamiques (toucher les orteils assis, jambe tendue) pour gagner en souplesse.

 

Pour éviter les blessures, un échauffement de 10-15 min (mobilité de hanche, pompes dynamiques) est crucial, surtout après 30 ans (perte d’élasticité) ou en reprise post-blessure. En cas de douleur aiguë, appliquez le protocole RICE (Repos, Glace, Compression, Élévation) et consultez un kiné. En somme, un programme équilibré avec ces exercices, combiné à une hydratation et une alimentation riche en magnésium (noix, épinards) et potassium (banane, avocat), garantit des ischio-jambiers solides. N’hésitez pas à solliciter un coach pour des progressions sûres ou une reprise post-lésion !

Comment guérir une blessure à l'ischio-jambier et éviter la récidive ?

L'urgence : le protocole R.I.C.E. pour les premiers jours

La douleur aiguë après un sprint ou un mauvais mouvement exige une réaction immédiate. Le protocole R.I.C.E. (Repos, Glace, Compression, Élévation) reste la méthode la plus efficace pour limiter l'inflammation. En cas d'ecchymoses ou d'incapacité à bouger, appliquez ces étapes sans attendre.

Repos absolu pendant 48-72h : stoppez toute activité physique. Marcher en boitant aggrave la lésion. Ces quelques jours de pause évitent des mois d'arrêt. Si la douleur persiste, consultez un médecin (claquage grade III nécessite chirurgie).

Glacez 15-20min toutes les 2-3h, protégé par une serviette. Un sachet de légumes congelés fonctionne en urgence. Le froid réduit l'hémorragie interne et anesthésie temporairement la zone. Évitez la chaleur avant 72h : elle exacerbe l'inflammation.

Compression modérée avec un bandage élastique. Vérifiez la circulation sanguine. Si engourdissement, desserrez. L'objectif est de contenir le gonflement sans ralentir la guérison.

Élévation au-dessus du cœur : empilez les coussins. Cette position active le drainage lymphatique. Le temps pour planifier votre reprise (en théorie seulement !).

La reprise progressive : le seul chemin vers une guérison durable

Vous brûlez de reprendre l'entraînement ? Votre pire ennemi sera votre impatience. Une reprise trop rapide transforme un claquage en blessure chronique. Voici votre plan de bataille en 5 étapes, validé par des études.

  1. Phase 1 (Repos) : 3-7 jours d'arrêt total. Cette pause prévient les récidives (jusqu'à 30% des cas).
  2. Phase 2 (Mobilisation légère) : étirements doux, extensions de hanche à l'horizontal. Maintenez la vascularisation sans réactiver la douleur.
  3. Phase 3 (Renforcement) : contractions isométriques puis leg curl légers. Travail avec charge inférieure à 30% de votre capacité normale.
  4. Phase 4 (Excentriques) : Nordic curl assisté, RDL légers. Ces exercices réduisent les récidives de 51% selon des recherches.
  5. Phase 5 (Reprise sportive) : marche, footing léger, accélérations progressives. Chaque étape mérite 2 nuits de sommeil avant progression.

Retenez un mantra : "Pas de douleur, pas de reprise". La précipitation transforme un claquage en blessure chronique. Vos ischio-jambiers cicatrisent comme du tissu cicatriciel - trop vite = blessure pire. La patience n'est pas une vertu, c'est une prescription médicale.

La prévention : votre meilleure assurance contre les blessures

L'équilibre des forces : pourquoi vos quadriceps ne doivent pas dominer

Le ratio de force entre quadriceps et ischio-jambiers est un marqueur clé de votre santé musculaire. Pourquoi ? Parce que vos ischio-jambiers doivent assurer 60 à 70 % de la puissance de vos quadriceps pour éviter une surcharge. En pratique, un déséquilibre entraîne une tension excessive sur le genou et une vulnérabilité accrue aux claquages, surtout lors d’accélérations brutales ou de changements de direction. Un exemple concret ? En course, ces muscles agissent comme des « freins » : s’ils ne compensent pas la poussée des quadriceps, la douleur devient inévitable. Pour saisir l'interaction entre groupes musculaires, explorez le concept de muscles antagonistes.

Votre routine préventive en 5 points clés

Échauffement : Commencez systématiquement par 10 à 15 minutes de mouvements dynamiques. Oubliez les étirements statiques à froid : privilégiez les balancements de jambes, les fentes marchées ou les « inchworms ». Ces exercices activent la circulation sanguine et préparent les ischio-jambiers à l’effort, comme un pilote qui vérifie ses pneus avant un virage serré.

Renforcement excentrique : Le Nordic Curl, éprouvé en prévention des claquages (-51 % de risque), n’est pas réservé aux experts. Pour les débutants, optez pour le soulevé de terre jambes tendues ou le Glute-Ham Raise. Ces exercices ciblent l’allongement contrôlé des ischio-jambiers, renforçant leur capacité à amortir les chocs.

Souplesse ciblée : Étirez vos ischio-jambiers 30 à 60 secondes après l’effort, jamais à froid. L’excès de flexibilité ne garantit pas l’immunité, mais combiné à des exercices de gainage, il stabilise le bassin. Un bassin instable accentue l’étirement des ischio-jambiers pendant la foulée, augmentant le risque de lésions.

Progression raisonnable : Respectez la règle des 10 % de charge/semaine, mais adaptez-vous à votre niveau. Selon Gabbett (2018), un débutant peut tolérer 5 %, tandis qu’un confirmé peut intégrer 15-20 %, à condition que sa récupération suive. L’objectif ? Éviter les rechutes liées à une surcharge non maîtrisée.

Écoute de votre corps : La fatigue n’est pas un signe de faiblesse, mais un signal d’alarme. Hydratation, apport en magnésium (anti-crampes) et potassium (récupération musculaire), associés à des pauses, réduisent les récidives. N’oubliez jamais : « En prévention, chaque détail compte ». Un sommeil de qualité et une récupération active (marche, yoga léger) accélèrent aussi la régénération.

Ce qu’il faut retenir pour des ischio-jambiers solides et sans douleur

En somme, vos ischio-jambiers, composés du biceps fémoral, du semi-tendineux et du semi-membraneux, assurent flexion du genou, extension de la hanche et stabilité. Sans eux, course, saut et freinage deviennent impossibles.

Les douleurs varient : une contracture bloque 3 à 7 jours, une tendinite s’installe progressivement, un claquage arrête net. Apprenez à repérer ces signaux : douleur vive au froid = alerte, gêne post-effort = mise en garde.

Pour renforcer, privilégiez le soulevé de terre jambes tendues et le nordic curl, mais avec une technique irréprochable. Une erreur, et les risques de claquage augmentent. Ces exercices excentriques réduisent de 51 % les blessures, selon des études.

L’équilibre est essentiel. Vos quadriceps doivent être 1,5 fois plus forts que vos ischio-jambiers, pas 3 fois. Un déséquilibre favorise les blessures. Une ancienne lésion multiplie par 2 à 3 le risque de récidive.

Optez pour un programme personnalisé. La technique sur RDL ou nordic curl est déterminante. Consultez un coach : une posture ajustée peut tout changer. Entre progression et prévention, l’équilibre prime. Avancez en sécurité.

En somme, vos ischio-jambiers, groupe de 3 muscles, assurent puissance et stabilité. Pour les préserver : diagnostiquer les douleurs, renforcer intelligemment (RDL, Nordic Curl), équilibrer avec les quadriceps. Technique et patience, vos meilleures armes. Progresser sans blessure ? Un coaching personnalisé peut vous guider. À vous de jouer !

Quentin, préparateur physique diplômé STAPS à Lyon

FAQ

Où se situent les ischios jambiers ?

Je ne vais pas passer par 4 chemins : vos ischio-jambiers forment un groupe de trois muscles situés à l’arrière de la cuisse. Le biceps fémoral (extérieur), le semi-tendineux et le semi-membraneux (intérieur). Ils partent de l’os sur lequel vous vous asseyez (tubérosité ischiatique) et s’insèrent sous le genou, sur le tibia et la fibula. En gros, ils sont les gardiens de vos mouvements explosifs et de la stabilité de votre genou.

Quelle est la cause d'une douleur au ischio-jambier ?

Deux gros responsables : claqueurs musculaires ou tendinopathies. Si vous ressentez une douleur soudaine comme un « coup de poignard » après un sprint, c’est probablement un étirement brutal (claquage). En revanche, si la douleur est sourde, empire en position assise et s’aggrave avec le temps, misez sur une inflammation du tendon (tendinopathie). Autre piste : une faiblesse en force excentrique ou un déséquilibre avec vos quadriceps. À ma connaissance, c’est souvent un mélange de surcharge et de manque de préparation musculaire.

Quel est le meilleur exercice pour les ischios jambiers ?

Le soulevé de terre jambes tendues (RDL) se positionne comme une option sérieuse. Son atout principal ? Il travaille l’étirement sous tension, parfait pour la force et la prévention. Mais si vous voulez vraiment zapper les blessures, le Nordic Hamstring Curl est votre allié. En une étude, il réduit les risques de 51%. Attention, c’est un exercice exigeant : commencez avec un élastique pour vous assister. En complément, les Good Mornings et Glute-Ham Raise viennent renforcer cet arsenal de choc.

Comment guérir un ischio jambier ?

En priorité : le protocole R.I.C.E. (Repos, Glace, Compression, Élévation). Mais si la douleur est vive ou qu’un « pop » s’entend, direction le médecin. Après la phase aiguë, la reprise se fait en 5 étapes : repos total (3-7 jours), mobilisation douce, renforcement isométrique, travail excentrique progressif (comme le RDL léger), et retour au sport en douceur. Votre pire ennemi ? L’impatience. Une récidive est souvent plus grave que la première blessure. Alors, respirez, et respectez les étapes.

Quels sont les symptômes d'une déchirure de l'ischio-jambier ?

Le signal d’alarme ? Une douleur vive et brutale, souvent décrite comme un coup de poignard, qui vous bloque net dans votre effort. Un hématome visible après 2-3 jours, une incapacité à poser le pied au sol, et une douleur à la palpation de la cuisse. Dans les cas graves (grade III), la rupture musculaire est visible à l’œil nu avec une bosse accompagnant la déchirure. Si vous entendez un « pop » pendant un sprint, c’est un signe à ne pas ignorer. En somme, ces symptômes ne mentent pas : faites jouer votre mutuelle.

Quelles sont les 5 lésions musculaires ?

On distingue 5 niveaux de gravité : 1. Contracture (léger durciment, pas de déchirure). 2. Élongation (Grade I) : quelques fibres rompues, douleur modérée. 3. Claquage léger (Grade II) : déchirure partielle, douleur plus intense et fonction altérée. 4. Claquage modéré à sévère (Grade III partiel) : perte de fonction majeure, douleur aiguë. 5. Rupture totale (Grade III complet) : intervention chirurgicale souvent nécessaire. En gros, plus le chiffre monte, plus la casse est sérieuse. Et devinez quoi ? Les Grades II et III adorent s’inviter quand on néglige le renforcement excentrique.

Quels sont les symptômes d'une inflammation du tendon ischio-jambier ?

Contrairement aux douleurs musculaires, l’inflammation tendineuse (tendinopathie) se déclare en douceur. La douleur est localisée très haut, juste sous la fesse, et s’aggrave quand vous vous asseyez. Elle progresse avec le temps, sans hématome, et s’accentue après des efforts répétés (course, chocs). En position assise prolongée, la pression sur le tendon la rend infernale. Un cas concret ? Un coureur de fond qui sent une brûlure sourde après chaque sortie. Solution ? Du repos, des étirements doux, et surtout, une rééducation axée sur la force tendineuse.

Comment savoir si c’est musculaire ou inflammatoire ?

Voici la checklist : - Si la douleur est soudaine après un mouvement explosif (comme un saut), avec un hématome et une douleur au milieu de la cuisse → musculaire. - Si la gêne est progressive, très haute (sous la fesse), et s’intensifie en position assise → tendineuse. - Pour les doutes, l’IRM est votre meilleure alliée. En attendant, un bon professionnel saura faire la différence. N’hésitez pas à consulter, car traiter un claquage comme une tendinite, c’est prendre le risque d’aggraver la situation. Quoi de plus convaincant qu’un diagnostic précis pour repartir sur de bonnes bases ?

Quelle est la cause d'une douleur musculaire derrière la cuisse ?

Deux causes principales : surcharge ou mouvement inadapté. Si vous avez forcé sur des sprints, des changements de direction rapides, ou un échauffement bâclé, vos ischio-jambiers tirent la sonnette d’alarme. Un autre facteur : un déséquilibre entre quadriceps et ischio-jambiers (rapport H:Q inférieur à 0,6). Enfin, une faiblesse en force excentrique (comme dans le Nordic Curl) est un terreau idéal pour la douleur. En définitive, la clé ? Renforcer intelligemment et échauffer progressivement. Vos cuisses vous diront merci.

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